Dans son article publié sur The Conversation, Giovanni Fusco, coordinateur du projet EMC2, questionne la transposabilité du modèle de la ville du quart d’heure dans les espaces périurbains, aujourd’hui majoritaires dans l’urbanisation européenne.

🔹 Le modèle classique — visant à rapprocher habitat, travail, services et loisirs dans un périmètre de quinze minutes à pied — trouve difficilement sa place dans des territoires peu denses et conçus autour de l’automobile. Pour répondre à ce défi, le projet EMC2 propose un nouveau paradigme : un réseau évolutif de rues principales interconnectées, support d’une urbanité fondée sur la marche, le vélo et la convivialité des espaces publics.

🔹 Cette approche corrige deux biais du modèle dominant :

  1. Le mythe du domicile-travail de proximité, alors que ceux-ci ne représentent que 17 % des déplacements.

  2. L’illusion du simple « rapprochement fonctionnel », insuffisante sans transformation qualitative des espaces urbains.

📍 EMC2 s’appuie sur des expérimentations concrètes à Drap (périurbain niçois) ou Seclin (périurbain lillois) pour proposer des recommandations opérationnelles : maillages de rues, attractivité piétonne, densification maîtrisée, intégration des corridors écologiques…

🎯 L’objectif : penser une ville du quart d’heure adaptée aux réalités périurbaines, durable, connectée, et inclusive.

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Peut-on faire une ville du quart d’heure dans le périurbain ?